Louis Coumian : Drôle d'Epoque - Full Album 12 Tracks Edition contenant 2 Bonus Tracks
Inclus : LIvret 12 Pages avec paroles & crédtis
1. Les Plis
2. Drôle d'Epoque
3. Marine Lola
4. Une Autre Vie
5. Gentleman Hacker
6. Statues Quo
7. Rouge
8. Dors d'Or
9. Jeune Fille Stylée
10. Crimes Fer
11. Le Placebo
12. Enzo
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lyrics
STATUES QUO - Paroles & Musique : Louis Coumian
Désabusé, d’ennui usé, j’ai décidé d’aller au musée,
Et dans les galeries du Louvre rempli, de mettre la main sur la femme de ma nuit,
Mais toutes ces visiteuses en thèses, semblent insensibles à mes envies d’baise,
Et comme elles ne font que prendre des notes, bah je tapote, pour voir ce qu’elles portent, string ou culotte ?
Et là : Poum ! Paf ! Tête de travers, je bouffe des baffes et mords la poussière,
Et lassé de ces femmes qui me tuent, je décide de me rabattre sur les statues,
C’est dans la Salle des Caryatides, que les Aphrodites loin d’être candides,
Titillent, excitent ma libido, tant elles se targuent, me draguent en narguant mon ego,
C’est ainsi que ces douces Trois Grâces, se révèlent vite être en fait trois garces,
Mais somme toute trois femmes parfaites : bien foutues, déjà nues, sans vertu et sans tête,
Ah ! Cette vie qui me retient, du marbre de leurs peaux, du marbre de leurs seins,
Ah ! Cette vie qui me retient, du marbre de leurs dos, du marbre de leurs reins,
Continuant dans l’aile Sully, ignorant les rappels de la vigie,
Je touche attouche à tout ce qui passe, ces femmes ne me font jamais la grimace,
Ni blondes ni brunes toutes m’allument, et aucune ne me taxe une thune,
Je marierai celle qui me tendra les bras, merde ! Celle-la n’en a pas,
C’est toi chère Vénus de Milo, pourtant pour le reste t’as tout ce qui faut,
Sauf peut-être juste le drap en trop, et des orteils un tantinet trop gros,
Hey ! Pssst ! Pour quitter la place, pique donc les ailes de la Samothrace,
Et allons faire en Grèce une croisière, et te refaire faire des bras dans une carrière,
Mais Hop ! Stop ! On m’arrête, menottes aux poings, mains sur la tête,
Et reconduit par une cohorte, Vénus je me vois foutre à la porte,
Ah ! Cette vie qui me retient, du marbre de ta peau, du marbre de tes seins,
Ah ! Cette vie qui me retient, du marbre de ton dos, du marbre de tes reins,
Viré du Louvre Quai Malaquais, car bien mal acquis ne profite jamais,
Je tombe sur une statue de la République qui m’impose un flash-back bénéfique,
Enfant déjà portant le bonnet d’âne, je lorgnais sur le buste de Marianne,
Et même si dans mon slip je n’en menais pas large, j’avais pas l’âge, mais rêvais de défaire son corsage,
Donc Louis assume tes travers, car si c’est les statues qu’tu préfères,
C’est peut-être bien que bien qu’elles en aient l’air, elles au moins n’ont pas un coeur de pierre,
Alors quitte vite ce monde à la con, pique donc une tête dans un bain de béton,
Et fais toi mettre aux côtés de Vénus pour, goûter à l’éternité de l’Amour,
Loin de cette vie qui te retient, du marbre de sa peau, du marbre de ses seins,
Loin de cette vie qui te retient, du marbre de son dos, du marbre de ses reins,
Loin de cette vie qui te retient, du marbre des assauts de son bassin,
Loin de cette vie qui te retient, du marbre du repos de ses câlins.