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lyrics
La Seine (paroles & musique de Lou Coum a.k.a Louis Coumian)
Egaré dans mon parcours, alourdi par la flemme, je pourris dans ma peine,
Du coup je cours faire un tour, là où mes pas me mènent, et tombe sur la Seine,
Elle suit son cours, sans grand discours, toujours calme et sereine, quand la ville se démène,
Et me libère des mauvais tours que me jouent mes jours de gêne, comme par magie soudaine,
Ah ce qu’elle m’attendrit la Seine,
Avec ses silures pour seules sirènes,
Qui chantent jusqu’à Suresnes,
Dans une eau d’un vert terne,
De beaux vers de Verlaine,
Cœurs légers et cœurs lourds, se croisent et se promènent, sur les bords de la Seine,
Comme les péniches aux moteurs sourds, qui s’en vont qui s’en viennent, tour à tour, vides ou pleines,
J’attends que le vent fasse un tour, afin qu’il me ramène, les mots des gens qui s’aiment,
J’y entends comme des « bonjour », des « toujours », des « Karen », et des « auf wiedersehen »,
Ah les amours mènent à la Seine,
Qu’on les vive ou qu’on s’en souvienne,
Elles s’y parent de suprême,
Transformant en Eden,
L’enfer de nos vies urbaines,
A voir le fleuve longer les tours, ronger ses rives anciennes, peu à peu me parviennent,
Des échos de cris des faubourgs, des vœux de vies lointaines, par le temps mis en berne,
Des vues d’invasions de vautours attirés par la Seine, par le sang mis en scène,
Des odeurs de soufre et de poudre de révoltes souveraines, comme seul Paris sait mettre en germe,
Faut dire qu’elle en a vu la Seine,
Comme couronnements, comme fins de règnes,
Comme époques à la chaîne,
Qui s’écoulent et s’éteignent,
Comme le sang dans nos veines,
Oui comme couronnements, comme fins de règnes,
Comme époques à la chaîne,
Qui s’écoulent et s’éteignent,
Comme le sang dans mes veines,
La Seine.